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La fibroscopie est largement utilisée pour observer les voies respiratoires supérieures et digestives (on parle d'ailleurs souvent de fibrolaryngoscopie). 

Comment se déroule la fibroscopie ?

Le fibroscope est réalisé à l'aide du fibroscope, un instrument constitué d'un tube mince et flexible formé de fibres optiques capables de transmettre les images de ce que le tube rencontre sur son parcours et de les envoyer à un ordinateur qui les enregistre. Les images sont ensuite examinées par le médecin ultérieurement. Le médecin, généralement un oto-rhino-laryngologiste, introduit le fibroscope dans la cavité nasale, le pousse doucement jusqu'au larynx, en passant par le pharynx. Pendant ce temps, des images de l'ensemble des voies respiratoires supérieures sont acquises, alors que le patient est en position de repos, en respirant/inspirant et en parlant.

Comment le patient se prépare-t-il à la fibroscopie ?

L'examen est ambulatoire et aucune préparation particulière du patient n'est nécessaire, seulement dans certains cas, il sera demandé au patient d'aller à jeun. La fibroscopie dure au maximum 30 minutes, est peu invasive et généralement indolore, même si elle peut provoquer chez le patient des nausées et des malaises ; de plus, l'examen peut être précédé d'une légère anesthésie locale réalisée au moyen d'un spray anesthésiant pulvérisé dans les fosses nasales.

A quoi sert la fibroscopie ?

La fibroscopie est un examen qui permet de visualiser les tissus internes de l'appareil digestif supérieur et des voies respiratoires, en particulier les sinus et le larynx. Le tube digestif supérieur, comme l'œsophage et l'estomac, peut également être analysé par endoscopie avec un fibroscope, mais le terme fibroscopie est généralement utilisé pour désigner les examens des voies respiratoires, en particulier les tissus du larynx, des cordes vocales et du pharynx.

L'examen fibroscopique permet de visualiser en détail la surface des tissus analysés, permettant d'identifier :

• Inflammations muqueuses
• Polypes
• Lésions cancéreuses ou masses tumorales ;
• Ulcérations 
• Hyperplasie des végétations adénoïdes, ou l’élargissement des glandes lymphatiques situées à l'arrière de la cavité buccale.

La fibroscopie est souvent utilisée comme examen diagnostique préliminaire avant de procéder à une intervention chirurgicale sur les voies respiratoires supérieures.

Grâce aux avancées technologiques qui ont fait évoluer les techniques endoscopiques, en plus de la fibroscopie classique, on utilise également la fibroscopie à imagerie à bande étroite (NBI) qui, grâce à des lecteurs optiques présents sur la partie apicale du tube endoscopique, permet une vision à plus haute résolution des tissus internes, avec une plus grande facilité pour identifier les lésions et distinguer les malignes des bénignes ; de plus, cette procédure permet d'observer la vascularisation sanguine des zones touchées.

Quels sont les risques et les complications de la fibroscopie ?

La fibroscopie est un examen sûr, peu invasif et rapide, et ne présente pas de risques ni de complications particulières. L'examen provoque une légère gêne due au frottement de la fibre contre les muqueuses du nez et du pharynx. Cependant, des saignements des voies nasales peuvent parfois survenir en raison de l'insertion et de la manipulation du fibroscope. Les complications vraiment importantes sont rares avec la fibroscopie, surtout si elle est effectuée par un médecin expérimenté. Toute complication plus ou moins importante peut inclure :

• Effets secondaires toxiques des anesthésiques locaux
• Dépression respiratoire et hypoxémie due à une sédation excessive 
• Laryngospasme
• Épistaxis

La fibroscopie est donc une technique endoscopique qui permet d'observer les tissus internes des voies digestives supérieures et respiratoires, notamment le larynx et les cordes vocales. Dans tous les cas, des techniques endoscopiques sont utilisées pour étudier les autres tissus du système respiratoire ou du système digestif, comme dans le cas de la gastroscopie.